Victimes (Bo Svernström)
✌️Avec Victimes, j’espérais, je l’avoue, un enchantement comme Octobre de Soren Sveistrup (sans doute parce que je suis incapable d’orthographier correctement leurs noms, même en m’y reprenant).
📌D’ailleurs, ça commençait super bien. Très belle écriture, grande maitrise des descriptions et de la caractérisation des personnages (“Elle avait l’assurance et la suffisance d’une personne qui n’avait jamais eu à faire de compromis” ou bien “Simon était le genre de type dont l’apparence pouvait faire changer de trottoir”), une démarrage sur les chapeaux de roue, des flics, une journaliste des meurtres.
🔪Justement, des meurtres. Je lis du polar, je ne vais pas pinailler sur les meurtres. Malheureusement, ce sont les meurtres qui servent de rebondissements dans ce thriller, qui commencent comme une belle enquête policière et ira certainement rejoindre quelques auteurs que je ne nommerai pas au paradis des bouquins que je n’ai pas aimés.
😫Dommage, dommage, triple dommage, parce qu’il y avait du style… mais voilà, pas d’intrigue, ou si peu, enfin, pas le genre qui peut te tenir en haleine si tu lis ce genre depuis quelques années…
Alors oui, le thème est intéressant (c’est pas non plus la révélation du siècle, ça a déjà été traité), mais voilà. Pschitt.
⛏️ Ajoutez à ça des descriptions très complaisantes de scènes de torture qui n’apportent pas grand chose au récit (mais je suppose qu’il fallait meubler), j’ai fini par abandonner aux trois quarts du roman. Peut-être que l’histoire démarre après, mais le dernier quart, c’est trop tard.