Cinq cartes brûlées (Sophie Loubière)
Avalanche de bonnes critiques depuis la sortie fin janvier de Cinq cartes brûlées de Sophie Loubière.
Pour ma part, je n’ai pas réussi à le terminer et je n’ai même pas le courage de m’y forcer.
Laurence Graissac grandit aux côtés de son frère, Thierry, qui prend toujours un malin plaisir à la harceler et à l’humilier. Du pavillon sinistre de son enfance à Saint-Flour, elle garde des blessures à vif, comme les signes d’une existence balayée par le destin. Mais Laurence a bien l’intention de devenir la femme qu’elle ne s’est jamais autorisée à être, quel qu’en soit le prix à payer. Le jour où le discret docteur Bashert, en proie à une addiction au jeu, croise sa route, la donne pourrait enfin changer…
Mon avis
Il est forcément biaisé parce que je n’aime pas les romans noirs, et ce n’est pas la première fois que je m’y fais prendre, que ce soit avec Mon territoire ou Mon ombre assassine.
Je n’aime pas le noir parce que l’absence d’objectif m’ennuie. Regarder se dérouler la vie triste/misérable/macabre/lamentable d’une personne ou de son entourage m’ennuie. Normalement, ça se termine mal et si ce n’est pas le cas, il va se passer des tas d’horreurs entre. C’est un peu comme écouter tes parents te raconter leurs vacances à la Guadeloupe, ils n’ont pas commencé que déjà tu en as marre.
Je ne me suis donc pas forcée à le terminer, même si j’en ai lu un bon 70%, espérant que “ça démarre” à un moment ou à un autre, parce que j’ai quand même été accrochée par quelques éléments :
- J’ai beaucoup apprécié l’écriture, d’une qualité qu’on rencontre très rarement dans cette sorte de littérature. Beaucoup de finesse dans l’analyse et la description des personnages, un vocabulaire très riche et très fin, judicieusement utilisé.
- Les personnages sont denses, travaillés, cohérents et leurs relations sont totalement crédibles et sans faux pas.
- Il y a un certain rythme dans la narration, sans qu’il soit répétitif, comme dans Mon territoire.
Si tu aimes le noir, tu aimeras probablement très fort ce roman.