J’ai lu et je n’ai vraiment pas aimé.
Le résumé
Tess croyait avoir trouvé le mari idéal en la personne de Jim Beckett, un policier jouissant d’une excellente réputation dans la petite ville de Williamstown, Massachusetts.
Mais deux ans après le mariage, elle découvre l’horreur : son époux a assassiné, dans des circonstances effroyables, plusieurs femmes. Tess n’a d’autre choix que de le dénoncer à la justice.
En attendant d’être jugé, Jim est placé dans un quartier de haute sécurité. Le jour où, tuant deux gardiens, il parvient à s’évader, il n’a plus qu’une idée en tête : retrouver celle qui l’a trahi.
Et lui rappeler qu’ils sont unis, quoi qu’il arrive, jusqu’à ce que la mort les sépare…
Mon avis
Une intrigue pauvre, des personnages aux émotions et aux réactions caricaturales, un thriller qui ne donne pas le thrill…
Beaucoup de raisons pour ne pas avoir apprécié ce titre de Lisa Gardner :
– l’écriture est maladroite. Les personnages ont des émotions et des réactions qui varient d’un instant à l’autre et de façon fort caricaturale.
– le scénario est pauvre. A la réflexion, je me dis que, peut-être, Lisa Gardner n’avait pas réussi à choisir entre le thriller et la romance et qu’elle a essayé d’en donner aux deux types de lecteur pour leur argent.
– les personnages sont caricaturaux : le méchant est très méchant, la gentille femme à défendre est farouche et sensible, le détective est désabusé et alcoolique et il ne veut pas s’occuper de cette affaire…
Une fois que tu as lu le résumé et la description des personnages, tu as l’impression d’avoir lu le livre. Et bien tu n’auras même pas de surprise. C’est vraiment tout ça qui se passe et en plus, ça se termine bien. Enfin pas pour tout le monde, mais ça, tu l’as deviné également.
Lisa Gardner nous a habitués à des histoires gentillettes, certaines vraiment bonnes, d’autres un peu plan plan. Celle-ci fait penser à un vieux manuscrit qui aurait été exhumé histoire de se faire un peu plus de sous une fois que la dame a été un peu connue. Bien sur, j’imagine et je suis médisante. Mais ais-je tort ?