Deep Water (SBS / Netflix)
J’ai regardé Deepwater et j’ai bien aimé

Résumé
Les détectives Lustigman et Manning sont assignés un meurtre brutal à Bondi, où ils découvrent que le crime en question est associé à tout un tas de morts non résolues et disparitions dans les années 80 et 90.
Mon avis
Un thriller australien, impossible de passer à côté. Surtout qu’il se déroule à Sydney, et dans un quartier que je connais par coeur, le plus célèbre probablement : Bondi.
DeepWater est un thriller assez classique, pas du tout exceptionnel, mais plaisant à suivre et à regarder.
Ce que j’ai aimé :
– ça se passe à Sydney. Déjà, quand tu dis ça, tu as toute mon attention. Et on ne se contente pas de Bondi Beach. Il y a des magnifiques plans de Bronte, le cimetière de Waverly, mais aussi Oxford Street pendant le Mardi-Gras ou Kings Cross. En plus :
– c’est vraiment australien. Les acteurs n’ont pas un accent très prononcé, mais on retrouve des expressions typiques australiennes qui sont souvent gommées pour être sûrs que les américains comprendront ce qui se dit. On retrouver la coolitude australienne, leur côté laid back, qui transparaît dans les rapports humains.
– c’est basé sur des faits réels, qui ont été occultés pendant des décennies. Sydney avait la réputation d’être le deuxième hometown mondial des homosexuels et, d’après ceux que j’ai interrogé, grandir à Sydney en étant gay n’a pas été difficile, parce que c’est une ville tolérante. Pourtant, une étude réalisée par la police de Nouvelles-Galles du Sud a révélé une vague de meurtres/disparitions ciblant les gays dans les années 80 et 90 – et une inertie de la police.
– on ressent bien la haine viscérale de certains. On ressent aussi l’impuissance de la police, parfois. Le jeu d’acteurs est parfois extrêmement fin et sensible. J’ai adoré la prestation de l’avocat, par exemple, tellement, tellement crédible et touchante. On n’évite pas quelques plans/scènes un peu trop gnangnan à mon goût, mais je suppose qu’elles étaient inévitables.
Ce que je n’ai pas aimé :
– l’enquête principale est résolue un peu trop facilement. Probablement parce que ce n’était pas vraiment le propos des scénaristes qui entendaient surtout dénoncer ce qu’il s’est passé dans les années 80/90.
– quelques incohérences, comme la détective (constable), qui roule en X5. La police routière a parfois des voitures somptueuses, mais pas les constables lambda. La précision de Thrustr est aussi un peu de science fiction à mon avis – mais les utilisateurs de Tinder vont peut-être me détromper.
– le scénario ne brille pas par son originalité. Mais sa simplicité a le mérite d’être efficace.
Mon verdict :
Un bon moment à passer en regardant la réalité d’une ville et d’un quartier souvent fantasmés. Une série militante et efficace.
février 22, 2020 @ 1:40
Ah! Je ne peux pas résister. Je regarde ça ce soir. Une partie en tout cas. Netflix me dit que j’ai déjà regardé le premier épisode. Me souviens pas. J’ai dû choisir l’ordi en laissant la télévision en sourdine. Pas bien ça. J’espère que tu vas bien.
février 23, 2020 @ 2:17
Oui, ça va bien, merci Chantal <3. Tu peux suivre ces aventures "là" ici (même si c’est le tout début et qu’il n’y a guère de contenu encore)