Résumé
Pourquoi Moïra, une jeune Française, se retrouve-t-elle à Hong Kong chez Ming, le géant chinois du numérique ?
Pourquoi, dès le premier soir, est-elle abordée par la police ?
Pourquoi le Centre, siège ultramoderne de Ming , cache-t-il tant de secrets ?
Pourquoi Moïra se sent-elle en permanence suivie et espionnée ?
Pourquoi les morts violentes se multiplient parmi les employés du Centre – assassinats, accidents, suicides ?
Alors qu’elle démarre à peine sa mission, Moïra acquiert la conviction que la vérité qui l’attend au bout de la nuit sera plus effroyable que le plus terrifiant des cauchemars.
VERTIGINEUX ET FASCINANT
Le roman d’un monde en construction, le nôtre, où la puissance de la technologie et de l’intelligence artificielle autorise les scénarios les plus noirs. Bienvenue à Hong Kong. Dans la fabrique la plus secrète du monde. Chez M… Au bord de l’abîme…
Mon avis
Pour commencer, c’est un bon livre, un bon divertissement.
Dès le début, j’ai été happée par l’histoire de cette jeune française et l’enquête parallèle du policier hong-kongais. Ce livre met sur la table des problèmes réels et il les traite sous un angle intéressant.
L’enquête est menée tambour battant. J’étais impatiente de revenir au livre à chaque fois que je le posais, ce n’est pas si fréquent. J’ai passé un bon moment.
Ce qui m’a manqué : l’émotion. Il y a beaucoup d’action, beaucoup d’introspection, mais finalement assez peu d’émotion (à part peut-être du dégoût, je ne vois pas très bien la nécessité d’autant de trashitude chez le meurtrier). Et à cause de ce manque d’émotion, certaines relations entre plusieurs personnages tombent un peu à plat.
Ce qui m’a gênée : des questions de vocabulaire : une fille qui pense ouh ! la ! la ! je dois aller uriner, par exemple. Je ne connais personne qui pense ça et ça m’a sortie de l’histoire.
La fin : assez décevante. Pas décevante nulle comme le coup du jumeau maléfique. Juste décevante. Elle a été correctement apportée avec des indices disséminés dans le livre qui font que ça n’arrive pas vraiment comme un cheveu sur la soupe, mais je l’ai ressentie comme un peu tirée par les cheveux quand même. Artificielle.
Le cercle (Bernard Minier) – Mes polars et le reste
juillet 3, 2020 @ 5:33
[…] entamé la lecture de la série dans l’ordre. J’avais passé un plutôt bon moment avec M, Le bord de l’abîme (un one-shot qui n’a rien à voir avec Servaz) et un moins bon avec Glacé. Comme […]